vendredi 25 décembre 2009

Quelques nouvelles

Que les lecteurs assidus de ce blog nous pardonnent notre longue absence mais qu'ils se conslent: ils n'ont raté aucun évènement incroyable ou extraordinaire. Quoique...
Nous vivons à Kigali depuis 4 mois maintenant et, étant sédentaires, nous n'avons pas grand chose à raconter. Le soucis majeur étant le temps bien sr: les jeunes parents le savent, et les jeunes enseignants aussi! Alors quand on combine les deux, cela devient un véritable casse-tête de trouver une heure pour faire autre chose. J'avais conmmencé deux articles, un début novembre et un début décembre, mais, interrompue par un enfant ou un cours à donner, je ne les ai pas achevé et ils ne sont maintenant plus d'actualité.
Nous vivons à Kigali une vie somme toute très ordinaire, et les gens ordinaires ne racontent pas leur vie sur un blog. Pardon, certains le font, mais cela n'est pas notre style. Nous pensons qu'il y a déjà tant choses intéressantes à faire et à lire sur internet que personne n'aura envie de perdre son temps à lire des banalités.
Dès lors, que raconter qui sorte de l'ordinaire?
Si je demande son avis à Dimitri, il me dira "rien, tout va bien". Mais encore... ne sommes-nous pas un peu blasé, quoiqu'on en dise? Rien à signaler si ce n'est...
  • il y a deux jours nous nous sommes promenés entre girafes, zèbres, buffles et impalas,
  • Adrien est devenu un grand ami de Saint Nicolas et du Père Noël,
  • Lucie joue de la flûte-un peu faux mais on lui pardonne volontier son manque de musicalité- et montre fièrement ses deux dents à toute occasion (ha, les sourires charmeurs de notre petite fille!),
  • sur 44 élèves je n'ai que 5 échecs aux examens et pas un seul à la période,
  • nous avons survécu à une nuit de camping au milieu des bêtes sauvages (merci Bon Papi d'avoir maintenu le feu!),...

    Voilà, la vie d'une famille ordinaire!

samedi 28 novembre 2009

dimanche 15 novembre 2009

dimanche 25 octobre 2009

La grippe au Rwanda

H1N1, A, porcine ou mexicaine, je ne m’en sors plus, mais les faits sont clairs : la grippe est là. Nous en rigolions beaucoup en Belgique, nous en avons ris ici aussi, mais quand nous avons appris, il y a une semaine que 3 écoles de Kigali avaient déjà été fermées, nous nous sommes renseignés davantage. Ce qui change, c’est que nous sommes en Afrique. On aura beau vous dire que Kigali ce n’est pas vraiment l’Afrique, la réalité africaine y règne pourtant : peu de médecins, peu de médicaments, peu de formation pour une grande partie de la population, beaucoup de proximité et peu d’hygiène dans les quartiers « populaires » (ne dites surtout pas bidonville…). Bref, ici on meurt encore d’une simple grippe, par manque de soin, ou parce qu’on réagit trop tard. Dans ces conditions, vous comprendrez que le gouvernement panique à l’arrivée de « l’épidémie mondiale de grippe ». De source sure (Dimitri travaille quand-même dans le milieu médical), il y a eu jusqu’ici 77 cas confirmés dont la moitié environ déjà guéris. Bien, pas encore de quoi s’affoler! Malgré les faits rassurants, les élèves de l’école belge se scrutent les uns les autres et, au moindre éternuement, ils crient haut et fort qu’il faut fermer l’école… ha, ces ados ! D’après le médecin de l’Ambassade, cela semble inévitable que l’école ferme un jour ou l’autre. A la moindre suspicion d’une seule personne fréquentant l’école, le ministère de la santé arrivera en masse pour sommer élèves et professeurs de rester chez eux, pour deux semaines minimum. Le rêve des élèves, de certains professeurs aussi certainement, mais une mesure finalement assez raisonnable dans ce genre de situation. Il ne sert à rien de prendre des risques. Surtout quand on sait que le gouvernement a acheté 17000 boites de Tamiflu, pour une population de plus de 10 millions d’habitants… Ce qui est bon à savoir, c’est que chaque personne « positive » au virus reçoit gratuitement sont traitement. Qu’on soit pour ou contre le Tamiflu, il faut reconnaitre que le gouvernement est généreux avec ses citoyens… Nous savons maintenant aussi que le test de dépistage est gratuit. En effet, plus de 24h de fièvre pour Lucie, et nous avons déjà été orientés au Centre responsable du dépistage. Accueillis par un médecin et une infirmière masqués, nous avons répondu à toutes les questions avant de soumettre Lucie au test. Les résultats seront connus « dans 4h », nous dit le médecin. On répond super, on attend votre appel dans 4h, et lui de prendre un air gêné « en fait… il y a beaucoup d’échantillons en ce moment, donc ça pourrait prendre plus longtemps… les résultats ne seront pas connus avant demain au plus tôt ». Intéressant ! 4h, c’est ce que recommande le Ministère de la santé, mais la réalité veut que les labos soient déjà surchargés ! Nous demandons si nous sommes en quarantaine en attendant, il répond que non, même si nous sommes en période d’incubation, nous ne sommes pas contagieux. Mmmmh… cela nous fait penser qu’une fois de plus, le gouvernement est plein de bonne volonté mais que la réalité, elle, est toujours africaine.

Tout va bien mais…

Tout va bien mais…
Nous sommes tellement occupés que nous ne prenons plus le temps de l’écrire!!!
Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, LA grande nouvelle est que Dimitri a trouvé du travail ! Il a commencé il y a dix jours et est déjà totalement surchargé. On ne compte plus ses heures supplémentaires, à vrai dire il ne s’en rend même plus compte tant il est pris par son travail. La mise en route fut éprouvante, après deux années sabbatiques il n’est pas évident de se trouver à nouveau dans le monde du travail. Il travaille chez Kipharma, une société (pour ne pas dire LA société) qui importe du matériel médical au Rwanda, fournissant pharmacie et hopitaux. Il est responsable des appels d’offre, un travail important et captivant. Il découvre petit à petit que les différences culturelles ne sont pas faciles à gérer dans le travail… et commence à s’affirmer auprès de ses assistants. Il travaille même le samedi matin…
Pour ma part, je suis toujours aussi occupée depuis notre arrivée ici. Un horaire de 25h de cours, c’est beaucoup pour un enseignant. Surtout quand il s’agit de préparer 5 cours différents… je ne compte plus non plus les heures passées à mon bureau à la maison ! Mon horaire étant idéal-le rêve de tout enseignant : cours tous les matins !- je passe les après-midi avec les enfants et les soirées à travailler. Les week end aussi, ce qui ne me laisse plus une minute à moi. Avec ça, je ne vous parle pas des réunions, conseils de classe, rencontre des parents…qui ont toujours lieu de 17 à 19h, les soirs de semaine. Je décompte les heures qui me séparent du début des vacances… enfin ! Mais mon travail me passionne aussi, mes 44 élèves sont géniaux, quoique bruyants parfois, et je suis déjà très attachée à eux. J’ai compté parmi eux une dizaine de nationalités, et vraiment, les différences sont une richesse.
En ce qui concerne les enfants, Adrien adore son école mais cela le fatigue beaucoup. Il n’y va que le matin, mais est tellement pris par les activités proposées qu’il rentre totalement épuisé à midi. Il est en première maternelle et se débrouille très bien. Il revient chaque semaine avec une nouvelle chanson qu’il nous chate aux moments les plus inattendus.
Lucie s’entend toujours aussi bien avec la nounou, Eugénie. Elle se met à marcher, en tenant un doigt dans chaque main… elle avance en riant aux éclats ou en chantant, un petit bonheur ! Adrien est devenu un spécialiste des encouragements: chaque prouesse de sa sœur est gratifiée d’un « Bravo Lucie ! Très bien ! » de son grand frère. Nous sommes babas de nos enfants, même s’ils continuent à nous sortir du lit entre 5h30 et 6h, tous les matins…

lundi 5 octobre 2009

Quelques photos

Adrien et Manu grimpant un arbre

Bête étrange du jardin



Travaux Municipaux, ici pas de machine pour remplacer les hommes

Lucie debout dans son lit
Exposition de tapis dans le jardin

Lucie debout toute seule pour la première fois, il y a un mois maintenant

mercredi 16 septembre 2009

Adrien au pays des «Tout Noirs»

Dès ses 5 mois, Adrien a entrepris des études d’Anthropologie avancées. Il a commencé par goûter les petits enfants indiens, thaïlandais, cambodgiens… avant de découvrir les petits enfants européens grâce à sa crèche (où il était le seul belge de parents tous les deux belges). Ces longues études lui ont permis de défendre la Thèse suivante devant un jury des plus sérieux (nous) : « Tous les enfants du monde sont des Copains ». Depuis, si on arrive quelque part et qu’il aperçoit des enfants, pour les appeler, il crie « Copain ! ». Malheureusement, sa Thèse n’est pas encore assez connue dans le monde pour que tous les enfants répondent à ce nom.

Nous lui avions souvent parlé de « l’Autre Pays », celui où nous aurions une nouvelle maison, des nouveaux Copains, un nouveau travail… Il n’a donc pas été trop étonné quand nous avons atterris à Kigali et emménagé ici. Cependant, après une semaine, lors d’une promenade, il a regardé à gauche puis à droite avant de déclarer « Beaucoup Tout noirs ! ». Bien, finalement il avait remarqué que le nouveau pays contenait aussi de nouvelles personnes. Il est ensuite entré à l’école où il a eu un succès phénoménal : il est le seul petit enfant blanc. Tous les enfants se sont précipités sur lui le jour de son arrivée, pour son plus grand bonheur. Enfin plein de Copains prêts à l’être vraiment ! Chaque fois que nous allons le rechercher, des petits enfants viennent nous toucher, ou nous parler, nous serrer la main… Et bien sûr, dès que nous franchissons la grille, toute l’école crie « Papa ! » ou «Adrien, Maman ! » et Adrien sait alors immédiatement que nous sommes là. Après deux jours d’école, je lui ai demandé si son institutrice, Madame Jacquie, était gentille. Il m’a dit oui, puis a pris un air préoccupé et a montré sa tête : « Madame Jacquie tout noir », ses mains : « mains tout noirs », « pieds tout noirs ». Ça a eu l’air de l’inquiéter un peu. Il a réfléchis encore avant de me redire la même chose concernant Emmanuel, le jardinier. Je lui ai demandé « Sont-ils tout noirs parce qu’ils sont sales ? » Il m’a répondu « Non ! » avec fermeté et je lui ai alors expliqué que leurs parents étaient tout noirs, parce qu’ils sont nés dans un pays où il y a beaucoup de soleil. Une semaine plus tard, en rentrant du jardin, je lui dis « Adrien, va te laver les pieds, ils sont tout noirs ». Oups, la gaffe ! Il me répond : « Pieds tout noirs, comme Manu » et continue son chemin, bien non, il ne se lavera pas, il devient noir comme Manu. J’ai repris mon explication de plus belle, argumentant cette fois que, puisque son papa et sa Maman son blancs, il doit l’être aussi, sinon, c’est qu’il est sale. Sans sourciller, il me répond que non, « pas blanc », il regarde son bras et dit « jaune ».
Nous voilà avertis : Adrien a remarqué que c’est absurde qu’on nous appelle « blancs » alors que nous sommes loin de l'être, et que les enfants noirs de son école se font moins souvent attraper pour se laver les mains. Ah, ces histoires de couleurs…

vendredi 11 septembre 2009

Déjà trois semaines.


Nous sommes arrivés depuis trois semaines dans ce beau pays et sommes si occupés que le temps passe à toute vitesse ! Il n’a pas fallu deux jours pour que nous nous sentions chez nous et nous avons vite commencé à explorer la ville, mais à petite dose : entre la préparation de la rentrée (réunions !), le début des cours, l’arrivée de nos malles, la demande de visa résident, l’inscription à l’ambassade de Belgique, l’achat de carte de gsm, la recherche d’école pour Adrien, l’ouverture d’un compte dans une banque rwandaise, … nous n’avons eu que peu de temps pour nous promener. Nos excursions n’ont eu qu’un but jusqu’ici : notre approvisionnement.

L’essentiel à la survie de tout individu sur cette Terre est l’eau. Première préoccupation donc. Certains achètent des bidons, d’autre la font bouillir avant de la filtrer, d’autre enfin ne font que la filtrer. Au début, nous avons appliqué la méthode lourde pour finalement laisser tomber le passage sur le feu-trop long, trop ennuyeux. Une semaine d’eau simplement filtrée : tout va bien ! Il faut dire qu’elle empeste le chlore de façon évidente, je ne sais pas s’il y aurait même un risque de la boire telle quelle (le mauvais goût…). L’important dans ce genre de pays est aussi son stockage : des bouteilles en verre pleine en permanence d’eau filtrée, deux gros bidons d’eau à filtrer dans la réserve nous garantissent une survie de quelques jours en cas de coupures d’eau (fréquentes).

Une fois abreuvé d’eau fraîche, l’être humain peut se consacrer à une autre de ses occupations principales: la recherche de nourriture. Nous avons commencé par faire connaissance avec le Nakumat : un super marché ouvert 24h/24 à 10 minutes à pieds d’ici. On y trouve beaucoup de choses dont du « Côte d’or » et autres délices, mais rien de vraiment typique et le tout assez cher. Nous sommes ensuite descendus de la colline pour aller à La Galette. Même principe mais avec plus de produits locaux et une excellente boulangerie. Le passage des belge a tout de même laissé de bonnes recettes de pains et croissants. Entre-temps, nous avons fait connaissance avec les vendeurs de rue du quartier et leur avons acheté des kilos de Maracujas jaunes et noirs (fruits de la passion). Un régal ! Depuis, ces vendeurs nous proposent de tout, surtout ce qui est « introuvable » au Rwanda : artichauts, chicons, fraises… mais où se fournissent-ils ? Voilà un grand mystère à résoudre. L’ennui pour eux, c’est que nous connaissons les prix du marché ; hors de question donc de payer 5 fois le prix, comme ils nous le demandent… Dimanche dernier, notre jardinier Manu nous a emmenés au plus grand marché de la ville, à Kimironko. Les quelques centaines de personnes présentes se sont arrêtées un moment de parler pour nous voir débarquer : quatre Muzungus (blancs) dont deux enfants ! Le plus impressionnant pour eux, c’est que Dimitri porte Adrien sur le dos. En 15 jours, nous n’avons pas vu un seul homme porter un enfant ou même le tenir par la main- c’est le rôle des femmes. Ceux qui s’en s’ont remis ont fini par rigoler car je portais Lucie sur le ventre. Il va falloir que je me procure un pagne, et vite, afin de me mettre aux habitudes locales et « passer inaperçue ». Adrien et Lucie, sociables comme toujours, ont passé leur temps l’un à saluer et donner la main, l’autre à regarder et sourire à tout le monde. Manu marchandait tout les prix pour nous et finissait en nous annonçant un « bon prix » pour la marchandise. Avec notre aller et retour en bus local, cela nous a fait une grande matinée rwandaise, quel bonheur ! Décision est prise de nous nourrir de produits frais du marché.

Autre soucis naturel, décuplé dans un pays étranger : la santé. Tout individu se préoccupe de son bien-être, au moins un minimum, mais les jeunes parents font de la santé de leurs enfants une priorité. Avant de partir, nous nous sommes constitué une vraie pharmacie homéopathique et avons longuement interrogé notre médecin sur les traitements à prendre dans différents cas. Par exemple, nous nous étions promis de ne pas nous inquiéter en-dessous de 38.5 de température. Mais quand après une semaine seulement Adrien a tout à coup eu 38, nous n’avons pas hésité à appeler le médecin agréé par l’Ambassade de Belgique qui, compréhensif, nous a donné un rendez-vous directement. Premier examen pour Adrien : la malaria. Une goutte de sang et dix minutes plus tard, nous étions soulagés. De toute façon, le temps d’incubation est de 15 jours, mais mieux vaut être prudent, surtout avec les enfants. Examen classique et diagnostique : un rhume. Nous nous sommes sentis très bêtes, mais le médecin en a vu d’autres, des jeunes parents fraîchement arrivés qui paniquent !

Préoccupation des temps moderne : l’électricité et le gaz. L’électricité s’achète d’avance, comme les cartes de gsm prépayées. Nous avons un compteur qui nous permet de contrôler notre consommation d’énergie. Ainsi, nous avons débranché le chauffe-eau et nous lavons à l’eau froide. Nous avons trouvé un lave-linge d’occasion, et n’utilisons aucun électroménager. Même l’ordinateur, portable, consomme moins qu’une tour. Ecologie, quand tu nous tiens… Nous avons demandé à l’école de remplacer la cuisinière électrique par une cuisinière au gaz, ce qui nous a donné un prétexte pour une nouvelle promenade dans le quartier pour trouver une bombonne. Pour toutes ces recherches, nous avons l’aide de Manu, qui donne les adresses, accompagne, porte les poids lourds… Quelle aide précieuse ! Pour Internet Dimitri a dû se débrouiller seul et courir d’un bout à l’autre de la ville avant que ça ne marche. Cela nous a rappelé étrangement « La maison qui rend fous » des « 12 travaux d’Astérix ». Finalement, à force de persévérance, ça fonctionne, la preuve…

Ultime préoccupation vitale pour tout homo sapiens qui se respecte : les contacts sociaux. Facilités par le réseau de l’Ecole belge ! Les enseignants, de nombreuses nationalités différentes, sont voyageurs et jeunes, pour la plupart. Des points communs qui facilitent la création de lien d’amitiés. En ce qui concerne les locaux, ils nous regardent avec méfiance malgré nos sourires et nos salutations. Nous n’en restons pas là : nous avons l’élément essentiel pour briser la glace : les enfants ! Dès qu’ils aperçoivent nos deux petits, leurs visages se décrispent et, enfin, le contact se créé. Adrien prend un plaisir fou à saluer tout le monde de la main. Au début, ce n’étaient que les militaires, gardes et policier (pour attirer leur sympathie car ils sont impressionnants), mais maintenant, on dirait qu’il s’entraine pour une campagne présidentielle. Qui sait… Pour les contacts toujours, nous avons trouvé pour ce dernier une petite école rwandaise. Trop jeune pour mon école qui n’accueille pas de pré-maternelles, il suit les « cours » de première avec les rwandais du quartier. Seul petit blanc de l’école, il a fait une entrée remarquée et s’est fait accueillir par tous. Il a déjà plein de copains, bien entendu, avec lesquels ils jouent au ballon ou cours d’un bout à l’autre du petit jardin. Il revient plein de terre et épuisé : nous pensons que ses matinées sont sportives ! Madame Jacquie, son institutrice congolaise, nous raconte ses exploits- comme si nous n’étions pas encore assez fiers de lui ! Ainsi, vous apprécierez certainement de savoir qu’il est le premier à répondre aux questions et à faire les exercices au tableau. Sa connaissance des animaux impressionne. Par rapport aux autres enfants, je pense que son passage chez Sophie, à la crèche, lui donne un avantage certain. Souvent, après la récréation, il n’a pas envie de retourner en classe alors il continue à jouer dehors. Pour les contacts, Lucie se contente pour le moment de sa nounou, Eugénie. Elles passent la matinée ensemble et semble bien s’entendre.

Voilà donc notre quotidien, tout ce qu’il y a de plus normal maintenant que nous avons nos repères…

mardi 1 septembre 2009

Notre première semaine à Kigali!


Une des avenues principales, à coté de chez nous.


Au marché

Adrien et Soren (fils de la directrice de l'école belge)




Lucie et Eugénie, notre nounou

mardi 25 août 2009

Quelques petites photos!

Bouquet de bienvenue

Vue arrière de la maison


Fleurs du jardin